Le CISO dénonce la répression des ouvrières au Bangladesh dans une lettre ouverte
À la lumière des répressions policières des ouvrières de l’industrie du textile au Bangladesh en octobre dernier, le CISO condamne fermement de telles violences dans une lettre ouverte.
Pour pallier l’inflation et subvenir à leurs besoins, ces travailleuses se sont mobilisées dans les rues pour revendiquer un salaire digne, soit 23 000 takas par mois (environ 284 $ CA), depuis le 22 octobre 2023.
Le 7 novembre, le gouvernement bangladais leur a proposé un peu plus de la moitié de ce qu’elles demandaient, soit 12 500 takas par mois (environ 155 $ CA, moins d’un dollar par heure), une offre que les syndicats locaux ont aussitôt refusée.
Or, plutôt que de poursuivre avec les négociations, le gouvernement a répondu par la force en continuant la répression policière et en exigeant le retour au travail. Depuis le début des manifestations, quatre personnes ont été tuées et plusieurs personnes ont été blessées en raison de brutalités policières. Rappelons le meurtre violent du dirigeant syndical Shahidul Islam alors qu’il cherchait à résoudre un conflit salarial à la demande des travailleuses et travailleurs le 25 juin dernier.
La répression des ouvrières au Bangladesh doit cesser !
L’usage routinier de force par le gouvernement pour faire taire les manifestantes et manifestants est inacceptable. Le CISO continuera de dénoncer de telle répression. Après tout, les travailleuses et travailleurs ont droit aux libertés d’association et de négociations ainsi qu’à un salaire digne.
Nous vous invitons à lire notre lettre ouverte complète publiée dans le Journal des alternatives : une plateforme altermondialiste, L’aut’journal et Pivot. Cette lettre est rédigée par Valérie Babin et Amélie Nguyen, respectivement chargée d’éducation et coordonnatrice au CISO.