Le CISO appuie la campagne des Métallos pour mettre fin aux pratiques abusives des compagnies canadiennes dans l’industrie du vêtement
Le CISO se joint à la campagne Justice pour les Travailleuses du Vêtement du Monde, lancée par le Syndicat des Métallos le 22 mars 2021, pour demander aux compagnies canadiennes de mettre fin à ces pratiques de travail abusives, de payer des salaires viables et d’assurer des conditions de travail équitables pour les travailleuses qui fabriquent leurs vêtements.
Dans le cadre de cette campagne, le Fonds humanitaire des Métallos a réalisé et publié le rapport Même pas le strict minimum, qui pour la première fois établit un lien direct entre plusieurs compagnies canadiennes – dont Lululemon, Joe Fresh (Loblaw’s), L’Équipeur (propriété de Canadian Tire), Reitmans et d’autres – et l’exploitation des travailleuses et travailleurs du vêtement au Bangladesh.
Les recherches de Sushmita Sharmin Preetha (chercheuse bangladaise à Dacca) et les témoignages de 35 travailleuses et travailleurs soulignent les conditions de travail exécrables auxquelles elles.ils sont soumis.es. Ces travailleuses, majoritairement des femmes, sont forcées à travailler entre 12 et 14 heures par jour et elles sont payées des salaires de misère qui ne leur permettent pas de répondre à leurs besoins les plus essentiels. Depuis le début de la pandémie les conditions ne se sont qu’empirées et plus d’un million de travailleuses ont été mises à pied sans avoir été payées leur salaire ou leurs indemnités de départ.
Pour plus d’informations sur le contenu du rapport et les pistes de solutions qu’il propose, veuillez le consulter ici : Même pas le strict minimum.
Joignez-vous aux Métallos et au CISO pour exprimer votre solidarité avec les travailleuses du vêtement du Bangladesh et à travers le monde : Signez le pacte !