Journée internationale des travailleurs-es de l’industrie des fleurs
SAMEDI 14 FÉVRIER
Journée internationale des travailleuses et travailleurs de fleurs
et
PREMIÈRE MONTRÉALAISE!
À fleur de peau
Un bouquet de la Colombie
Un film de Sarah Charland-Faucher, Québec, 2009, 54 minutes, version originale espagnole et française, sous-titres français
C’est le 14 février prochain à la Cinérobothèque/ONF, 1564 St-Denis, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses de fleurs que prendra l’affiche À fleur de peau, un bouquet de la Colombie , un documentaire dressant un portrait peu habituel d’un pays stigmatisé, la Colombie. Oeuvre politico-poétique et humaniste usant des fleurs comme fil conducteur, ce documentaire nous permet d’appréhender la Colombie d’un autre oeil à travers cinq thèmes: La fleur de survie, la fleur d’exportation, la fleur du deuil, la fleur de l’âge et la fleur du don.
Projections à 14h et 15h30 – Billets en vente à la Cinérobothèque-ONF(métro BERRI), 6$ étudiant et aîné, 7$ adulte. Si vous n’avez pas les moyens, c’est gratuit. Pour les enfants de plus de 7 ans, la Cinérobothèque offre la possibilité de voir des films pour enfants pour 2$/h durant la projection du documentaire.
Résumé du film, bande-annonce et dates de projections à Granby, Québec et La Pocatière: www.afleurdepeau2009.blogspot.com
IMPORTANT !
Dans le cadre de sa campagne annuelle du 14 février, le Comité pour les droits humains en Amérique Latine vous invite à signer la pétition suivante afin de voir un jour les droits du travail respectés dans le secteur de la floriculture
Cette journée demeure peu connue au Québec puisque l’organisation instigatrice de cette campagne depuis 8 ans, la Corporacion Cactus, est basée en Colombie, deuxième exportateur mondial de fleurs coupées. Depuis deux ans, le Comité pour les droits humains en Amérique Latine appuie cette initiative en profitant de la visibilité médiatique de la St-Valentin pour faire connaître la dure réalité des travailleurs et travailleuses produisant ces fleurs que nous achetons massivement le 14 février (85% des ventes annuelles). Les semaines précédant le 14 février représentent des heures de travail excessives pour les milliers d’ouvrières de cette industrie largement composée de femmes.
L’acte du 14 février permet de rendre hommage aux personnes responsables de ces beautés dans un secteur d’emploi guère différent des autres en ce qui a trait aux productions destinées à l’exportation dans les pays appauvris du globe. Des salaires nettement insuffisants, des conditions de travail dangereuses liées aux produits chimiques utilisés sur les fleurs et à la cadence accélérée du travail, un épuisement des ressources naturelles telles l’eau et la terre, la contamination des cours d’eau et de l’air, la présence de mesures dissuasives ou répressives contre toutes associations syndicales indépendantes, bref, le non respect des droits humains les plus élémentaires dans le cadre des déclarations internationales signées par la majorité des pays du Monde, nottament sur le droit à un travail décent.
Certaines améliorations ont eu lieu au cours de dernières années et des certifications écologiques ont vu le jour suite au travail acharné des organisations locales comme Cactus, à la bonne volonté de certains acheteurs et producteurs et aux pressions des consommateurs. Au CDHAL, nous sommes persuadés que le respect des travailleuses et de l’environnement est nécessaire dans tout commerce. Pour que les choses changent dans ce secteur, aucune recette miraculeuse et simpliste n’existe. Des pressions sont nécessaires sur les gouverments et producteurs afin qu’ils respectent les lois et conventions, de l’appui politique et économique est indispensable afin que les organisations sociales et syndicales puissent exister sans répression et se renforcer pour mener leurs combats si essentiels pour l’avancement de toute société, la préoccupation des consommateurs pour des fleurs produites de façon respectueuse des droits du travail est de l’environnement est aussi cruciale. Il faut demander, en parler, exiger! Et bien sûr, dans un contexte plus global, c’est un changement de cap complet que doit opérer notre système économique qui s’alimente de l’exploitation des gens et des ressources naturelles pour se perpétuer et enrichir une minorité…
La signature d’un traité de libre-échange entre la Colombie et la Canada en novembre dernier n’aidera en rien la situation des travailleurs en Colombie et le CDHAL invite à s’y opposer publiquement avant sa ratification en chambre (d’ici l’été 2009 probablement). Pour mieux connaître les enjeux, 4 Colombiens de mouvement sociaux et syndicaux sont en tournée au Canada.
Ils animeront une conférence-discussion de 18h à 20h au Café Volver, 5604 av. du Parc à Montréal, le samedi 14 février. Venez en grand nombre, bière et musique suivront l’évènement. Plus d’info: www.cdhal.org – Organisé par le CDHAL, Amnistie internationale et le Projet Accompagnement Solidarité Colombie.
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POUR INFORMATION:
– Documentaire et campagne du 14 février:
Sarah Charland-Faucher 418 919-0526 ou 514 713-1239 – afleurdepeau2009@yahoo.com
www.afleurdepeau2009.blogspot.com
– Comité pour les droits humains en Amérique Latine
Coordonnatrice: Marie-Dominik Langlois 514 387-5550 – info@cdhal.org
*** « A FLEUR DE PEAU, Un bouquet de la Colombie » Idée originale, scénarisation et recherche Sarah Charland-Faucher Réalisation Sarah et Simon Charland-Faucher Direction photo Simon Charland-Faucher Montage Simon Charland-Faucher et Rock Laflamme Son Alexis Duceppe Mixage sonore Patrick Baril Musique originale Sergio Abel Mendez Narration Alexandra Ghezzi.