Impunité des minières au Mexique : la diplomatie canadienne au banc des accusés
Avec l’appui du CDHAL, du CISO et de plusieurs autres groupes syndicaux et de la société civile (voir la liste ci-dessous), une délégation de 4 représentant.e.s mexicain.e.s s’est déplacée à Ottawa, Toronto et Montréal au début du mois de février afin de porter plainte auprès du Commissaire à l’intégrité de la fonction publique en lien avec l’assassinat du défenseur des territoires Mariano Abarca, dans le Chiapas mexicain, en 2009, où la minière canadienne Blackfire avait été mise en cause. Un événement public a notamment été organisé le 7 février. Vous pouvez accéder à l’enregistrement vidéo en cliquant ici.
On allègue dans cette plainte que les actions et omissions de l’Ambassade canadienne au Mexique auraient contribué à mettre la vie de Mariano
Abarca en danger et que l’Ambassade pourrait ne pas avoir suivi les politiques du gouvernement canadien quant au dévoilement d’une corruption suspectée.
La délégation était composée de :
- José Luis Abarca, le fils de Mariano Abarca
- Miguel Angel de los Santos, avocat au Centre des droits humains de l’Université autonome du Chiapas (UNACH)
- Libertad Díaz, Otros Mundos Chiapas
- Miguel Mijangos, Réseau mexicain des personnes affectées par l’exploitation minière (REMA)
Nous vous invitons à appuyer demander la justice pour Mariano et sa famille en écrivant au Commissaire en suivant ce lien : justice4mariano.net
Cette délégation a été réalisée grâce à l’appui : du Fonds humanitaire des Métallos; de Frontières communes; du Fonds pour la justice sociale de l’AFPC; du SCFP; du Conseil des Canadiens; du CDHAL; de Inter Pares; de KAIROS; de la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles (ICLMG); du programme d’études sur l’Amérique latine et les Caraïbes de l’Université Carleton; de Mining Injustice Solidarity Network (MISN), du Centre International de Solidarité Ouvrière (CISO) et d’autres organisations.