Gildan! Give Lilian Castillo her Job Back in Honduras! / Gildan! Redonnez à Lilian Castillo son emploi au Honduras!

(Traduction en français ci-dessous).

 

Gildan! Give Lilian Castillo her Job Back in Honduras! Obey the Honduran Supreme Court’s Orders of “Immediate Reinstatement”

On March 2, 2016, the Honduran Supreme Court ordered Canada-based Gildan Activewear to immediately give a Honduran sweatshop worker Lilian Castillo her job back. Lilian was fired by Gildan in February 2013 when she was unable to keep up the pace of her teammates on Gildan’s assembly line.

For days, the Honduran Women’s Collective (CODEMUH by its Spanish acronym) has been protesting along with Lilian outside of Gildan’s factory in the town of Choloma. They are demanding that Gildan abide by the Supreme Court decision immediately.

With a garment production quota of 500 dozen per day, Lilian conducted thousands of repetitive movements during each 12-hour work shift, sewing the sleeves on Gildan shirts. Slowly and inevitably as a result of the work conditions, she developed tendinitis in her left shoulder. As a result, she faced harassment inside the factory, as she was unable to keep up Gildan’s demanding pace. Her supervisors often refused to excuse her from the assembly lines when she complained of extreme pain and inflammation in her shoulder.

Hoping to keep her job and medical benefits, for years Lilian battled the underfunded Honduran healthcare system to get medical evidence of and treatment for her illness which would have forced Gildan to relocate her to a less physically demanding position in the factory. Wanting to disassociate themselves from a worker with musculoskeletal disorders (MSDs) Gildan fired Lilian. As a result, Lilian lost one of her only employment opportunities (especially since her work-related injury hinders her getting another job), and the important medical benefits she receives as a Gildan worker. CODEMUH has defended dozens of sweatshop workers suffering from work-related MSDs that are fired by U.S. and Canadian companies hoping to stifle any responsibility for the conditions in the factories that give rise to such health harms.

Today, Lilian and CODEMUH demand that Gildan put their so-called “corporate social responsibility” policies to practice. Together with CODEMUH, Lilian fought her case for three years in Honduras courts, all the way to the Supreme Court. On March 2, 2016, the Supreme Court ordered Gildan to immediately reinstate Lilian. To date, Gildan has not compiled and Lilian has a court date tomorrow (Wednesday, May 25) where she will find out whether Gildan will reinstate her.

 

Call, Email and Tweet Gildan Activewear (@GildanOnline; #GildanActivewear) and demand that:

  1. Gildan immediately (not in two months, not in one year, but NOW) give Lilian Castillo her job back;
  2. Place Lilian in a position in the factory that does not exacerbate her tendinitis and that meets the labor reinstatement standards as outlined and ordered by the Honduran courts plural;
  3. Compensate Lilian for all unpaid salaries since February 2013 when she was fired, as per the court [’s resolution] order might be clearer for North American readers.

As CODEMUH and Lilian say: WE WANT JOBS, BUT WITH DIGNITY!

 

Send emails to and call:

Peter Iliopulos

Gildan Senior Vice President of Public and Corporate Affairs

piliopoulos@gildan.comx

Anik Trudel

Vice-President, Corporate Communications

Gildan Media Relations- Head Office (Montreal, Canada)

(514) 340-8919

atrudel@gildan.com

Claudia Sandoval, Vice President, Corporate Citizenship

Gildan Media Relations – Honduras

(504) 2669-6638

csandoval@gildan.com

 

Please send copies of emails to:

Karen Spring, spring.kj@gmail.com

Honduran Women’s Collective (CODEMUH), mujeresfem@codemuh.hn

 

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Gildan! Redonnez à Lilian Castillo son emploi au Honduras! Obéissez au verdict de « réintégration immédiate »  émis par la Cour Suprême hondurienne.

Le 2 mars 2016, la Cour Suprême hondurienne a ordonnée à l’entreprise canadienne Gildan Activewear de redonner son emploi immédiatement à la travailleuse Lilian Castillo. Lilian avait été renvoyé par Gildan en février 2013 parce qu’elle était incapable de garder le même rythme de travail que ces collègues dans la chaîne de montage.

Pendant plusieurs jours, le Collectif des femmes honduriennes (CODEMUH selon le nom espagnol) a protesté devant l’usine de Gildan à Choloma aux côtés de Lilian. Elles revendiquent le respect immédiat de Gildan de la décision rendue par la Cour Suprême.

Avec un quota de production de 500 douzaines de vêtements par jour, Lilian a effectué des milliers de mouvements répétitifs pendant chaque quart de travail de 12 heures, en cousant des manches sur des chemises Gildan. Lentement et inévitablement en raison des conditions de travail, elle a développé une tendinite à l’épaule gauche. Incapable de suivre le rythme exigeant de Gildan, elle a dû faire face au harcèlement intérieur de l’usine. Ses superviseurs ont souvent refusé de l’excuser des lignes d’assemblage quand elle se plaignait de douleur extrême et  de l’inflammation dans son épaule.

Dans l’espoir de conserver son emploi et les prestations médicales, Lilian a lutté pendant des années contre le système de santé sous-financé du Honduras pour obtenir une preuve médicale et le traitement de sa maladie qui aurait contraint Gildan à la placer dans un poste moins exigeant physiquement au sein de l’usine. Voulant se dissocier d’une travailleuse possédant des troubles musculo-squelettiques (TMS) Gildan a licencié Lilian. En conséquence, Lilian a perdu une de ses seules possibilités d’emploi (surtout depuis sa blessure liée au travail qui l’empêche de trouver un autre emploi), et les prestations médicales importantes qu’elle recevait en tant que travailleur Gildan. CODEMUH a défendu des dizaines de travailleuses des ateliers du textile souffrant de troubles musculo-squelettiques liés au travail qui se sont fait renvoyées par des sociétés américaines et canadiennes qui espèrent étouffer toute responsabilité pour les conditions de travail dans les usines qui donnent lieu à de tels blessures.

Aujourd’hui, Lilian et CODEMUH exigent de Gildan qu’elle mette ses politiques de soi-disant «responsabilité sociale des entreprises» en pratique. Avec CODEMUH, Lilian a combattu son cas pendant trois ans devant les tribunaux du Honduras, jusqu’à la Cour suprême. Le 2 Mars 2016, la Cour suprême a ordonné à Gildan de rétablir immédiatement Lilian au sein de l’entreprise. À ce jour, Gildan n’a pas consenti. Lilian a une date d’audience de demain (mercredi, 25 mai) où elle apprendra si Gildan la réintégrera.

 

Appelez, Envoyez des Emails et Tweetez Gildan Activewear (@GildanOnline; #GildanActivewear) et exigez que:
1. Gildan redonne immédiatement (pas dans les deux mois, pas dans un an, mais MAINTENANT)  à Lilian Castillo son emploi;
2. Place Lilian dans une position au sein de l’usine qui n’exacerbe pas sa tendinite et qui répond aux normes de remise en état du travail tel que décrit et ordonné par les tribunaux honduriens;
3. Compense Lilian pour tous les salaires impayés depuis Février 2013, lorsqu’ elle a été licenciée.

Comme CODEMUH et Lilian le disent: NOUS VOULONS DES EMPLOIS, MAIS AVEC DIGNITÉ!

 

Envoyez des emails  et appelez:
Peter Iliopulos
Gildan vice-président senior des affaires publiques et corporatives
piliopoulos@gildan.comx

Anik Trudel
Vice-présidente, Communications corporatives
Gildan médias Relations avec le siège social (Montréal, Canada)
(514) 340-8919
atrudel@gildan.com

Claudia Sandoval, vice-présidente, Corporate Citizenship

Relations avec les médias – Honduras
(504) 2669-6638
csandoval@gildan.com

 

S’il-vous-plait, envoyez une copie du email à l’adresse suivante:

Karen Spring, spring.kj@gmail.com

Collectif des femmes hoduriennes (CODEMUH), mujeresfem@codemuh.hn