Faut se parler du droit à la négociation pour un travail décent

Le Centre international de solidarité ouvrière (CISO) a choisi de souligner ces dix-septièmes Journées québécoises de la solidarité internationale sous le thème de la justice sociale pour réduire les inégalités et affi­rmer nos droits.

«Le droit de négociation collective, la pierre angulaire des relations entre salariés et employeurs, est aujourd’hui menacé; il s’agit pourtant d’un droit fondamental reconnu par l’Organisation internationale du travail.» Confédération syndicale internationale (CSI) Or, partout dans le monde, ce droit fondamental est bafoué. Au Canada, le gouvernement Harper vise à restreindre le processus de négociation collective et le droit fondamental d’association. Aux États-Unis et en Europe, les exemples d’atteintes au droit de négocier se multiplient. Au Mexique, les violations des droits des travailleuses et des travailleurs sont monnaie courante tout comme les attaques contre les syndicats indépendants. En Colombie, c’est au péril de leur vie que militent les syndicalistes. Au Burkina Faso, l’État contrecarre les actions d’un front syndical! Et en Haïti, les syndicalistes se battent pour l’existence même d’un mouvement syndical.


La brochure du CISO

On est 7 milliards, faut se parler… du droit à la négociation pour un travail décent!


Les présentations

Droit à la négociation et travail décent: le cas de la Chine, Francisco Villanueva, professeur au Département d’organisation et ressources humaines de l’UQAM


Qu’en est-il du droit à la négociation pour un travail décent dans certains pays du Sud et au Québec? Quels sont les défis de la solidarité syndicale internationale? Denise Gagnon, directrice du service de la Solidarité internationale, FTQ


Les photos

Photos du 14 novembre 2013