Discrimination systémique envers les travailleuses et les travailleurs migrants temporaires au Québec
Dans un avis rendu public en février dernier, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (CDPDJ) conclut que les personnes prenant part à un des trois programmes canadiens de migration temporaire pour les travailleuses et les travailleurs peu spécialisés sont victimes de discrimination, en raison de leur origine ethnique, leur race, leur condition sociale, leur langue et, dans certains cas, leur sexe.
Ainsi, les aides familiales résidantes, les travailleurs agricoles saisonniers et les autres travailleurs étrangers temporaires vivent une très grande vulnérabilité et cela compromet l’exercice de leurs droits. De plus, la Commission considère que cette situation nuit aux conditions de travail de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs oeuvrant dans ces secteurs.
Par conséquent, la Commission demande au gouvernement du Québec de mettre fin à la discrimination systémique contre les travailleuses et travailleurs migrants temporaires. Elle propose notamment de limiter le recours aux programmes de migration temporaire au Québec pour favoriser plutôt l’immigration permanente.
Pour lire le rapport de la CDPDJ, cliquez ici.