Contre la présence du président de la Colombie à la Conférence de Montréal


APPEL À MANIFESTER: Mercredi, le 10 juin à 9:00

Contre la présence d’Uribe Velez, président de la Colombie, à la CONFÉRENCE DE MONTRÉAL

RASSEMBLEMENT FACE À L’HÔTEL HILTON BONAVENTURE

Lieu: 900 rue de La Gauchetière oueste
Heure: Entre 9h00 et 11h00
Date : 10 juin 2009

 

Communiqué de presse du mardi 9 juin « SOS COLOMBIE :  Les droits humains avant le libre-échange : une question de bon sens pour s’adapter au nouvel ordre mondial ! »



NON À L’ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE CANADA-COLOMBIE !

 

L’accord de libre-échange (ALÉCC) que le Canada et la Colombie tentent actuellement de faire ratifier dans les instances législatives de leur pays respectif, perpétue un modèle économique néo-libéral qui ne fonctionne pas. La crise mondiale actuelle, qui est économique et financière mais aussi environnementale, alimentaire, énergétique, sociale et humanitaire, exige de penser à des avenues alternatives de développement basées sur la justice sociale, la répartition équitable de la richesse, et les droits humains. Une étude intégrale et indépendante de l’impact d’un accord de libre-échange sur les droits humains en Colombie est incontournable, d’autant plus que de nombreux organismes internationaux de protection des droits humains et syndicaux se disent préoccupés par la situation qui prévaut dans ce pays.


L’ALÉCC, voulu par Harper, rendrait le Canada complice des crimes innombrables commis par le régime Uribe :


–>Assassinats sélectifs de syndicalistes, de défenseurs de droits de la personne, de leaders étudiants, de journalistes par des tueurs à gage


–>Contrôle des médias par des groupes puissants favorables au régime Uribe.


–>Massacres de paysans pauvres, d’Autochtones et d’Afro-Colombiens par les paramilitaires pour expulser ceux-ci de leurs terres.


–>Déplacement forcé de plus de 4 millions de Colombiens, et l’exil à l’étranger de milliers de citoyen-ne-s chassés par le terrorisme des paramilitaires, que permet Uribe en toute impunité.


–>Assassinats de jeunes des quartiers pauvres des grandes villes par les militaires, qui les déguisent en guérilleros pour toucher une récompense (scandale des « faux positifs »).


–>Les parlementaires élus par la pression des groupes paramilitaires d’extrême-droite, alliés aux narcotrafiquants, appuient le régime Uribe. Les parlementaires liés aux paramilitaires ont voté la modification de la Constitution, qui a permis la réélection d’Uribe et l’imposition d’une dictature de type fasciste.


–>Persécution de l’opposition et de la Cour suprême de justice par la police politique, le D.A.S. (Département administratif de sécurité).


Envoyons le signal clair aux « puissants de ce monde » réunis à la Conférence de Montréal, que nous ne voulons pas de leurs politiques pour sauver un modèle économique qui ne fonctionne pas.


Pour les mêmes raisons nous disons :

Non à la ratification de l’Accord de libre-échange Canada-Colombie !

L’ALÉCC, voulu par Harper, rendrait le Canada complice des crimes innombrables commis par le régime Uribe.

 

Rassemblement convoqué par une diversité d’organisations, dont Attac-Québec et SOS-COLOMBIE, coalition d’organisations contre l’ALÉ Canada-Colombie, composée de: Comité pour les droits humains en Amérique latine (CDHAL), Développement et Paix, Projet Accompagnement Solidarité Colombie (PASC), Regroupement autonome des jeunes (RAJ) de Sherbrooke, Action Solidarité Colombie (ASOCOLOM), le Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), le Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM-CSN) et le Centre international de solidarité ouvrière (CISO)