CONSULTATIONS PARTICULIÈRES ET AUDITIONS PUBLIQUES SUR LE PROJET DE LOI Nº 8, LOI MODIFIANT LE CODE DU TRAVAIL À L’ÉGARD DE CERTAINS SALARIÉS D’EXPLOITATIONS AGRICOLES
Le Front de défense des non-syndiquéEs (FDNS) critique l’absence d’une consultation large
Montréal, le 9 septembre 2014 – Aujourd’hui, la Commission de l’économie et du travail procèdera à des consultations sur le projet de loi nº 8, Loi modifiant le Code du travail à l’égard de certains salariés d’exploitations agricoles. Ce projet de loi, s’il est adopté, risque de restreindre davantage les droits des travailleuses et des travailleurs agricoles. Il limite leur droit d’association et de négociation en créant un régime particulier de relations de travail qui va à l’encontre des chartes canadienne et québécoise des droits et libertés de la personne. Les membres du comité Travail migrant du FDNS s’interrogent sur le nombre très restreint d’organisations qui seront entendues lors de cette consultation. « Huit organisations seulement seront entendues et de ce nombre, seulement deux s’exprimeront du point de vue des travailleuses et des travailleurs. On s’explique mal qu’aucune organisation de défense de droits des personnes non-syndiquées ou des droits des travailleuses et travailleurs migrants n’ait été invitée à participer à cette importante consultation. Eut égard aux droits fondamentaux concernés, est-ce qu’un tel projet de loi ne méritait pas une plus vaste consultation ? Une consultation de tous les points de vue ? », s’indigne Mélanie Gauvin, porte-parole du FDNS.
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Renseignements : Mélanie Gauvin, porte-parole du Front de défense des non-syndiquéEs
Téléphone : 514 270-7863 poste 25 (bur.) ou: 514 795-0929 (cell.)
Le Comité migrant du FDNS est composé de l’Association des aides familiales du Québec, le Carrefour d’aide aux non syndiqué-e-s, le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale, le Centre international de solidarité ouvrière, le Centre justice et foi, le Centre des travailleuses et travailleurs immigrants, la Confédération des syndicats nationaux, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et la Ligue des droits et libertés.