Haïti en colère
lundi 21 octobre 2019
Témoignage de Marie Marsolais, membre de l’AREQ et administratrice du CISO, au retour d’Haïti
Témoignage de Marie Marsolais, membre de l’AREQ et administratrice du CISO, au retour d’Haïti
* Cet article fait partie du Bulletin des membres de l’IRIS, Fractures, NUMÉRO 05. VOLUME 04. JUIN 2019. *
Avec le printemps revient le temps de préparer les terres pour une nouvelle saison agricole. Les premiers travailleurs et travailleuses migrants temporaires (TMT) sont arrivés il y a quelques semaines pour permettre, cette année encore, que le Québec produise la récolte qui remplira les étals des marchés, les tablettes des épiceries. Lire le reste de cet article »
Notre campagne contre le travail forcé dans les chaînes d’approvisionnement mondiales dans l’industrie agroalimentaire est maintenant lancée!
« La Cour suprême d’Israël a donné mercredi son feu vert à la démolition d’un village bédouin palestinien érigé par ses défenseurs en symbole du sort de ces communautés confrontées à l’occupation et la colonisation israéliennes de la Cisjordanie. »
Source: AP
Nous avions visité le village de Khan Al-Ahmar en 2015 lors du stage intersyndical du CISO en Palestine. Ces habitant.e.s n’ont vraiment presque rien et se battent pour survivre dans des territoires où il est quasi-impossible pour eux d’obtenir un permis pour construire une maison et où leurs droits sont régulièrement bafoués, notamment dû à la violence des Forces de défense israéliennes. Les enfants devaient même passer par un tuyau de canalisation pour se rendre à l’école, parce que la construction d’une autoroute réservée aux Israélien.ne.s et interdite aux Palestinien.ne.s, (un outil important de la colonisation) en bloquait désormais l’accès.
Depuis plusieurs années, les autorités israéliennes menacent de détruire ce petit hameau pour pouvoir poursuivre leur entreprise illégale de colonisation du territoire palestinien. L’école, financée par des fonds européens, avait déjà été détruite dans le passé. Mercredi dernier, la Cour suprême israélienne a donné son feu vert à la démolition.
Comment ne pas parler d’État d’apartheid alors que le système juridique légitime une telle injustice?
Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez ici <-
https://www.facebook.com/Nonauxhausses/videos/2194453817489551/
À la veille des élections générales au Québec, nous demandons aux partis en lice qu’ils s’engagent à récupérer notre trésor collectif auprès des plus nantis en instaurant une fiscalité plus progressive et à réparer les dégâts causés au filet social en réinvestissant adéquatement dans les services publics, les programmes sociaux et l’action communautaire autonome.
Lisez la déclaration signée par une quarantaine d’organisations sociales nationales et régionales -> http://nonauxhausses.org/en-campagne/
On peut aussi intégrer la vidéo 📹à partir de You Tube -> https://youtu.be/uFHgOgavPhk
🎯Dépliant de la campagne #ViserLaJusticeSociale à distribuer largement -> https://bit.ly/2jZ8SWU
Source: Coalition Main Rouge – Non aux hausses
Ottawa annonce aujourd’hui la création d’un poste d’ombudsman des entreprises canadiennes opérant à l’étranger. Les libéraux en avaient promis la création en campagne électorale en 2015, répondant à une demande de longue date de la société civile.
L’ombudsman couvrira à terme plus large que le seul secteur extractif, le plus souvent ciblé jusqu’à maintenant par les organisations de défense des droits de la personne et de l’environnement. À terme, l’industrie du vêtement pourrait notamment se retrouver sous sa surveillance ainsi que d’autres secteurs économiques.
Ce chien de garde aura également plus de mordant que les mécanismes existants de responsabilité et de médiation de conflits, selon certaines informations préliminaires.
Le ministre du Commerce international, François-Philippe Champagne, en fera l’annonce mercredi à midi en compagnie de John Ruggie, professeur de droit international à l’Université Harvard, et de Hassan Yussuff, président du Congrès du travail du Canada.
Le processus de nomination et l’échéancier prévus restent à être annoncés. Les détails de ses pouvoirs d’enquête seront quant à eux précisés mercredi. L’ombudsman aurait du moins le pouvoir de déclencher lui-même des enquêtes sur des incidents impliquant des compagnies minières à l’étranger, selon le journal The Hill Times. Il pourrait en outre contraindre les entreprises à présenter des preuves ou obliger des personnes à témoigner, selon ce média.
Deux pouvoirs auxquels tenait le Réseau canadien sur la reddition de compte des entreprises (RCRCE), qui regroupe plus d’une trentaine d’organisations. La proposition législative détaillée du RCRCE, soumise en novembre 2016, insistait aussi sur l’indépendance de l’ombudsman du gouvernement fédéral.
Une annonce attendue
Il y a déjà plus d’une décennie que la proposition traînait sur la table à dessin, spécifiquement pour l’industrie minière, dans laquelle le Canada joue un rôle majeur à l’échelle internationale. Un projet de loi présenté par le libéral John McKay, alors dans l’opposition, avait été rejeté en 2010 par quatre voix.
Depuis 15 ans, des violences liées aux activités de sociétés minières canadiennes ont fait au moins 44 morts et 400 blessés, avance le rapport La marque Canada de l’Osgoode Hall Law School de l’Université York, publié l’an dernier. Des événements comme l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, qui a causé la mort de plus de 1000 personnes en 2013, pourraient aussi être scrutés.
D’abord réticente à appuyer un tel mécanisme, l’Association minière du Canada (AMC) a finalement proposé un mécanisme d’enquête mixte. Dans ce modèle de « joint fact finding », le plaignant et la compagnie visée devraient au préalable s’entendre sur les faits et la manière de les examiner.
« C’est une bonne nouvelle, les droits de la personne sont de la responsabilité de tous », a réagi Pierre Gratton, p.-d.g. de l’AMC. Il avance qu’un groupe consultatif rassemblant toutes les parties serait aussi créé dans la foulée.
Vaut-il mieux tard que jamais ? En entrevue avant l’annonce, Geneviève Paul se gardait de tout enthousiasme hâtif, tout en reconnaissant « le grand pas franchi ».
Directrice par intérim d’Amnistie internationale Canada francophone, elle espère que l’ombudsman pourra faire des recommandations, comme la suspension du soutien commercial sur des marchés étrangers, par exemple.
Dans les trois dernières années, trois cours canadiennes ont accepté d’entendre les poursuites contre Tahoe Resources, Hudbay Minerals et Nevsun Resources. « Avec ces affaires en cours — et les conclusions sévères et sans équivoque de différents comités des Nations unies —, l’attention est tournée vers le gouvernement canadien pour que celui-ci prenne des mesures de prévention, en commençant par la création d’un ombudsman », conclut Mme Paul.
Source : Le Devoir
http://www.ledevoir.com/societe/517755/entreprises-canadiennes-a-l-etranger
Alors que des patrons de six entreprises étrangères de la sous-traitance menacent de quitter le pays si rien n’est fait pour stopper les mouvements de protestation, les syndicats des ouvriers ont repris, lundi, la mobilisation dans les rues de la capitale pour continuer d’exiger 800 gourdes comme salaire minimum.
Les relations de travail équitables et équilibrées contribuent à renforcer l’économie dans laquelle les travailleurs canadiens de la classe moyenne et leur famille peuvent s’épanouir. Le gouvernement du Canada fait confiance au processus de négociation collective et le respecte. Ainsi, aujourd’hui, il a ratifié la Convention no 98 et le droit d’organisation et de négociation collective de l’Organisation internationale du Travail (OIT) des Nations Unies.
Un nouveau rapport de l’OIT montre que réduire de 25 pour cent les disparités entre hommes et femmes d’ici à 2025 permettrait d’injecter 5800 milliards de dollars dans l’économie mondiale et d’accroître les recettes fiscales.
Le nombre de pays en proie à une recrudescence de la violence physique et des menaces à l’encontre des travailleurs a connu une hausse de 10% en une année seulement, selon l’Indice CSI 2017 des droits dans le monde. Des attaques contre des membres de syndicats ont été documentées dans cinquante-neuf pays, suscitant une anxiété croissante en matière d’emplois et de salaires.